LES BONS BAISERS DE RUSSIE PAR POUTINE

Publié le 15 Septembre 2013

Des relations chaleureuses avec la communauté internationale

Des relations chaleureuses avec la communauté internationale

Le Président russe Vladimir Poutine a rédigé une lettre au peuple américain. Les services postaux ont jugé préférable de la retransmettre au New York Times, qui représente évidemment le peuple américain à lui tout seul. Le problème, c'est que Poutine est un dictateur ( c'est-à-dire un homme en capacité de nuire à la Maison Blanche et qui ne connait pas sa Constitution par cœur ). De plus, cet homme brandit des arguments faux.

En effet, il est contre les arguments occidentaux; par conséquent il est un populiste militariste, qui ne songe qu'à développer sa main-mise sur le Moyen-Orient au détriment de la liberté des peuples, jusque là assurée par le partenariat Obama-Assad, qui a connu quelques turbulences ces derniers mois. En effet, Assad aurait franchi une ligne rouge, dont on ne connait que peu de choses. Sa couleur doit pourtant nous mettre sur la voie...

Comme nous l'avons vu dans l'article "Le monde soutient Bachar", les Syriens étaient jusque là respectueux des lois internationales, et massacraient leur peuple en n'utilisant que des armes conventionnelles (certaines biodégradables, c'est le geste vert). Mais en usant de gaz toxiques, Bachar Al-Assad a étonné son ami Obama, pour ne pas dire choqué. Après avoir écouté les débats télévisés et les magnifiques discours de l'ONU, Obama a décidé de s'engager dans la voie de la guerre. Cela, c'était sans compter Poutine.

C'est ainsi que Vladimir Poutine s'est décidé à publier un article dans un journal américain, façon peu maligne, vous le noterez certainement, de concevoir les relations diplomatiques. Sa lettre (cliquer pour lire) est pleine de fautes honteuses, et un journaliste indépendant et critique comme moi se retrouve normalement outragé.

Tout d'abord Poutine rappelle le "passé commun" des deux nations en évoquant le combat face aux nazis. Excusez-moi, mais alors que Roosevelt lançait des grandes opérations militaires, les Russes se soumettaient au pouvoir d'un Parti ouvrier, qui soit dit en passant pactisait avec Hitler, l'ennemi des bons.

Ensuite Poutine joue au plus malin en ironisant sur les "pays influents qui contournent les Nations Unies pour intervenir militairement sans autorisation du Conseil de sécurité". Sans le courage de Bush, de nier le véto russe et chinois, l'Afghanistan ne serait pas actuellement un pays emprunt d'un idéal libéral et économiquement rayonnant. Il serait envahi de Talibans et gouverné par des groupes terroristes.

Cependant, nous pouvons tirer un chapeau à Poutine, qui indique que la Syrie est davantage peuplée de terroristes islamistes que de démocrates. Mais alors, qu'attendons-nous pour intervenir ? Par exemple; Poutine ne tue plus les Tchétchènes : le problème persiste, alors qu'Obama tue Ben Laden, aucune tour n'est touchée. Des fois, la guerre vaut mieux que la paix.

Depuis que l'accord sur la confiscation de l'arsenal chimique d'Assad a été passé, je me détache complètement de l'argumentation que je viens de tenir. Cet article n'est pas une prise de position mais simplement un récit objectif de faits. Donc, si Obama décide de ne rien faire, sa décision me conviendra parfaitement. Oui, je suis Français, pourquoi ?

Signé : Bombe, James Bombe

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Publié dans #Monde Idéal

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